Elisabeth de Hongrie racontée aux enfants de 6-7 ans

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doze-elisabeth.2 Hongrie Elisabeth de Hongrie racontée aux enfants

Il était une fois, en Allemagne, un puissant seigneur, nommé Hermann.

— Monseigneur, lui dit-on un jour, le roi de Hongrie a eu une fille.
— Alors, moi, Hermann, duc de Thuringe et de Hesse, je vais la demander en mariage pour mon fils aîné, Louis.

Cette petite fille, c’était Elisabeth de Hongrie. Son papa le roi de Hongrie, André II, fut heureux de s’allier avec une famille si puissante que celle d'un duc allemand. Et quand la petite Elisabeth eut 9 ans, elle quitta pour toujours sa famille et alla vivre chez son fiancé.

Au château de la Wartburg, toute la famille du duc l’accueillit avec joie et affection. Elle grandit aux côtés de Louis, son fiancé. Ils s'aimaient beaucoup, et s’appelaient frère et sœur. Louis était fort et cherchait toujours à faire ce qui est bien. Elisabeth était joyeuse, très belle, et toute tournée vers les autres.

Mais surtout, ils aimaient Dieu de tout leur cœur, et le priaient très souvent.

On appelle charité l’amour de Dieu et des autres. Depuis son enfance, Elisabeth a toujours montré une grande charité.

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  1. l’image que décrit le Docteur Paul Tournier prend tout son sens dans sa conclusion car sa n’est pas une image qui à pour but de donner un sens à l’existence mais une analise de l’état où se trouve le monde moderne qui est comparé à c’est adolescent en echecs et névrosé en consultation chez le médecin et qui après avoir exprimé sa révolte contre toute autorité et dénigré les valeurs dans lesquelles il a été élevé, se détend un peu et fini par expliquer qu’il à des griefs contre son père, il a été gravement déçu de lui.
    Comme le jeune révolté accuse ses parents, le monde moderne dénonce dans l’Eglise le grand obstacle qui l’a empêché de devenir lui-même, de penser librement. C’est le mot de Nitzsche: ( l’idée de Dieu fut jusqu’à présent la plus grande objection contre l’existence.)
    Retournons à notre adolescent,le médecin lui explique alors le rôle immense qu’à joué dans ses échecs, son conflit avec son père: son attitude de révolte filiale a entraîné sa révolte scolaire, son conflit avec ses maîtres, dont il a été finalement lui-même la victime. Bien plus, elle a entraîné sa révolte contre Dieu, l’autorité suprême, mais aussi la source de toute vraie victoire sur soi.
    (La situation centrale de l’homme est représentée par la parabole du retour de l’enfant prodigue.)
    De même que ce qui est tragique chez les névrosés, c’est que précisément, ce sont les efforts qu’ils font pour se sauver qui les perdent. Comme si la maladie les poussait à couper la corde de sauvetage à laquelle ils sont suspendus.
    De même nous retrouvons ce paradoxe dans le monde moderne. Ce sont les efforts qu’il fait pour se sauver qui le perdent.
    Les efforts qu’il fait pour conjurer la guerre le précipitent dans la guerre, les effort qu’il fait pour garantir sa sécurité matérielle détraquent l’économie et augmentent sa misère, les efforts qu’il fait pour pénétrer les secrets de la nature et en capter les forces conduisent à la bombe atomique qui menace de détruire tout ce qu’il a édifié au cours des siècles. Les efforts qu’il fait pour libérer l’homme de la servitude sociale le plongent dans des luttes où celui-ci est plus écrasé encore qu’auparavant.
    Enfin se qui caractérise aussi la névrose, c’est sa stérilité. Les grands rêves que fait le garçon, même l’intérêt authentique qu’il porte à la musique et à ses passions ne sont que des compensations et des fuites; ils ne portent pas tous leurs fruits et ne le délivrent pas de son angoisse.
    De même, on retrouve dans le monde moderne actuel de vraies valeurs, des élites, littéraires, artistiques, spirituelles, mais qui sont en quelque sorte débrayées, qui ne jouent pas de rôle effectif dans les destinées de la société.
    En conclusion, Paul Tournier explique comment on peut en présence de Dieu et dans la soumission à sa volonté, s’accepter soi-même tel qu’on est et accepter le combat viril de la Vie.
    Amitié!

    1. Oui, sans doute, une partie du diagnostic est juste.
      « le monde moderne dénonce dans l’Eglise le grand obstacle qui l’a empêché de devenir lui-même, de penser librement »
      C’est parce que le monde moderne ignore complètement la liberté. Il ne voit que la liberté de choix et ignore la liberté véritable. Nous en avons fait un article d’ailleurs sur l’école à la maison.
      « Les efforts qu’il fait pour conjurer la guerre le précipitent dans la guerre, les effort qu’il fait pour garantir sa sécurité matérielle détraquent l’économie » Très juste ! On ne voit de solutions qu’avec la mauvaise vue qu’on a. Les modernes sont obsédés par une recherche du morceau de paille tout neuf qui va colmater le lit de la rivière, ils sont incapables et refusent farouchement de se poser la question de la crue. C’est l’imbécillité institutionnelle. Avec en particulier cette obsession moderniste de faire du neuf, rien ne vaut si ce n’est pas nouveau: c’est une malédiction car il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
      Vu pour le reste. Je contestais simplement l’association entre chronologie et maturité. Merci amie !

  2. Après l’enfance comparée à l’Antiquité,l’âge de la poésie, l’humanité a traversé le Moyen âge, que nous pouvons comparer à l’âge scolaire. L’enfant, de huit à quinze ans, apprend bien sagement tout ce qu’on lui enseigne. Il croit tout ce qu’on lui dit de croire. Il accepte sans la discuter l’autorité de ses parents et de ses maîtres. C’est l’âge de la religion apprise. De même, au Moyen âge, les hommes ont grandi dans le système de pensée que leur maître, l’Eglise, leur imposait. Ils l’ont admis sans le critiquer, sans même s’apercevoir (comme l’enfant) que ce maître n’était pas sans défaut. C’est l’âge où l’enfant croit que ceux qui l’instruisent savent tout et sont parfaits.(comme mon fils de 9 ans) Il les prend pour des dieux. Il accepte la foi et la morale qu’ils lui enseignent; même s’il désobéit, il ne conteste pas leur autorité.
    Ensuite vient la Renaissance comparée à l’adolescence avec sa crise nécessaire et normale, car l’ado après s’être opposé, professera bientôt ses principes et croyances inculquées comme ses convictions propres, fondées sur son expérience intime.C’est là ce qu’on appelle l’intégration.
    Mais il arrive parfois que l’intégration tarde et que la crise prenne les proportions d’une maladie,’la névrose d’opposition’ Tel est le diagnostique du monde moderne.

    Dr Paul Tournier

    1. C’est une chose que j’ai crue, quand j’étais jeune. Je suis revenu de cette vision infantile du Dr Tournier. Parce qu’elle ne tient pas du tout les faits. Cette vision d’un ordre chronologique qui répond à une « croissance », depuis un moyen-âge supposé infantile, est une vision qui appartient à une jeunesse philosophique qui ignore par vanité ce qui la précède. Le moyen-âge était bien plus mature que ne l’est notre époque qui croit tout d’un côté et refuse tout de l’autre. Un freudisme ou une civilisation des médias n’eut jamais pu prospérer en 1200. La Foi du moyen-âge est pleine d’espérance vivante et rendue réelle, et non d’opinions arrêtées au sujet d’un « progrès » supposé et jamais démontré. Il est patent que les « adultes » d’aujourd’hui ne sont pas capables d’ériger le tiers de ce que firent les gosses médiévaux. En 150 ans, le moyen-âge, bien mal nommé, a édifié plus de pierres que l’Egypte antique. C’est au moyen-âge qu’on fixe les vertus canoniques, qu’on fait ces cathédrales qu’aucune civilisation n’a su édifier de manière plus jeune.
      C’est aussi et enfin une vision très dix-neuvième, qui croit en un progrès moral et intellectuel: nous serions adultes par rapport à eux. Méconnaissance quasi-parfaite de ce temps. Vision pusillanime, fausse. En réalité, si l’on devait croire en une évolution de type « existence humaine » de l’Humanité, alors il faudrait situer le grand âge en Egypte et la prime enfance aujourd’hui.

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