Garibaldi, l'homme qu'on a déjà appelé le Héros des Deux Mondes, en a bientôt assez de cultiver la terre, sur son île de Caprera.
— La politique te manque, Giuseppe ?
— C'est surtout que l'Italie avance, il se passe des choses, et tout se passe sans moi.
Et voilà qu'il repart sur le continent. Nommé major général, il prend le commandement des chasseurs des Alpes, qui étaient 3.700 hommes. C'est que la guerre avec l'Autriche a recommencé.

Parti de Turin, il va vers la plaine où il doit en principe tenir la campagne avec sa troupe face aux Autrichiens, et il disparaît ! On ne sait pas où est sa troupe. Grâce à un stratagème, il entre dans la ville de Varèse sans coup férir, c'est-à-dire sans avoir à se battre.

Espérant le surprendre à son tour, l’ennemi se porte derrière lui, pour lui couper la route de retraite. Mais Garibaldi ne songe pas du tout à reculer. Il fait barricader la ville, la prépare pour de rudes combats avec des sacs de sable, des casemates, des redoutes, et dispose 200 hommes à chaque endroit, dans tous les faubourgs. Puis, il quitte discrètement la ville avec le gros de sa colonne à travers les collines.
Les Autrichiens attaquent alors la ville, les combats font rage. Les 200 volontaires se battent héroïquement, aidés par la population. Au plus fort de la lutte, Garibaldi tombe sur l’ennemi, plus exactement sur son flanc, son côté ; ça se passe le 23 mai. Il réussit à battre les Autrichiens et à les mettre en déroute.
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Cela aurait été dommage de ne pas faire d’histoire sur lui. Merci pour cette formidable aventure, et au plaisir d’en lire d’autres encore !
Voici la fin d’une vie décidément bien remplie : peu d’hommes peuvent se vanter d’avoir vécu aussi intensément. Très belle histoire en tout cas, remplie d’aventures, de batailles et de voyages.