Il y a fort longtemps de ça, il y a neuf siècles, dans le beau pays de Languedoc, entre Béziers et Carcassonne, un pauvre hère, sans aucun endroit où se loger, parcourait les routes et les chemins. Cet homme, du nom de Félix, quoique sans foyer, était cependant beau garçon, doué de beaucoup de qualités, jeune, fort, intrépide, il savait lire et compter, et il avait de la Foi. Il priait Dieu de le contenter.
Mais il avait un défaut : il n’était jamais satisfait. Ayant reçu du Ciel bien des avantages, il considérait les bonnes fortunes comme normales et comme dues.
Pour l’heure, il cherchait un toit sous lequel dormir. Mais plus encore qu’un toit, ce qu’il voulait le plus vivement, c’était de trouver du travail. Et plus encore qu’un travail, ce qu’il voulait le plus promptement, c’était à la fois un travail et un toit, et peut-être même une femme à marier. Et de la fortune, naturellement, pour vivre comme un prince. Et il voulait tout cela tout ensemble. Et plus il marchait sur la route, plus il désirait de choses.
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Cette histoire et cette morale inventée sont pleines de sagesse, la lecture a été fort plaisante !
En Islam ce sont les Anges qui gardent les portes du Paradis. Pour ce qui est de la gratitude il y a, entre autre, ceci :
« Et Nous récompenseront bientôt les reconnaissants. » (S.3, v.145)
Très beau conte, et belle leçon de morale. Vos histoires sont non seulement passionnantes, mais elles transmettent aussi de fortes et saines valeurs, de plus en plus difficiles à trouver ailleurs.
merci pour ce beau conte que nous avons beaucoup aimé.
Joseph et Ambroise