Il existe, au-delà des murs de ta chambre et des rebords de ton lit, d'incroyables pays.
Bien plus loin que de l'autre côté des grands océans, l'un de ces pays mystérieux et sauvage est tout blanc. Oui, oui, je t’assure tout blanc. D’ailleurs, regarde bien toi-même l'image…
Tu es là au milieu de la neige, bien au chaud dans ton épais manteau. Le vent glisse le long de tes joues rougies par le froid. Tu regardes les yeux presque fermés, et que vois-tu ? Tout le paysage est d’un blanc éclatant, immaculé ! Ce blanc étincelant fait de tous côtés rebondir la lumière du soleil en mille petites étoiles brillantes. C’est vraiment un spectacle fascinant, comme une crème chantilly constellée de paillettes. Devant toi, sur le côté, derrière, partout enfin, le paysage s’étire en blanc.
Intrigué, tu regardes alors la terre sous tes pieds pour vérifier. Est-elle blanche elle aussi ? Mais oui, elle aussi : blanche comme un nuage glacé. Ce n’est pas de la terre, mais de la glace. Aussi blanche que tes petites dents lorsque ton sourire dit bonjour au jour présent.
Seul, le ciel, au-dessus de toi, brille d'un beau bleu pur et infini. C’est apaisant un ciel tout propre. C’est comme une grande mer azur qui semble tenir en l’air toute seule, une grande mer bleue flottante. Il est vraiment incroyable, ce lieu inconnu. Voudrais-tu savoir quel est son nom ?
Eh bien, dans les livres, on appelle cette grande étendue blanche et plate comme une assiette, « la banquise ». J’aime bien ce nom. Il donne envie de partir en voyage.
La banquise, c'est le pays des grands ours blancs et des bébés phoques tout aussi blancs qu’eux.
Mais la banquise, c’est aussi le pays d’un garçon qui s’appelle Saku et de sa sœur Kaya. Ce sont des enfants aïnus, des petits esquimaux comme on dit parfois.
Ces deux enfants-là aiment beaucoup vivre dans ce pays de nuage et de chantilly.
Après avoir fait leurs leçons de l’école, ils s’amusent et font les quatre-cent coups ensemble, imaginant toutes sortes d’aventures.
Par exemple, ils partent sur les pistes dès qu’ils le peuvent pour de grandes promenades à pieds avec des chaussures spéciales, des mocassins, équipées de raquettes. Ces raquettes ressemblent à de grandes raquettes de tennis avec un manche très court et un treillis en peau de chevreuil, autrement dit, une sorte de grillage en cuir. Elles permettent à Saku et sa sœur de ne pas s’enfoncer dans la neige, alors que sans raquettes, ils s'enfoncent jusqu’aux genoux. C’est bien plus facile de marcher longtemps avec ces chaussures-là.
Par grand beau temps, lorsque le soleil réchauffe la glace, au milieu des vapeurs qui dansent sous le vent, Saku prépare fièrement le traîneau. Ah ! le traîneau, ça, c’est de l’aventure !
Le traîneau tiré par des chiens permet de se déplacer facilement sur la glace. Cela fait penser à une chaise en bois posée sur deux patins qui sont des sortes de skis. Les patins glissent sur la neige comme de l’eau sur une vitre. Ils sont très longs, plats et bien lisses comme les pages d’un livre.
Les chiens sont des Husky, des Malamutes,
des Groenlandais ou bien des Samoyèdes.
Ils ont un pelage magnifique : une robe double, épaisse et douce composée de sous-poils doux, denses et duveteux couchés contre la peau et un poil de couverture lisse et doux lui aussi. Cela leur permet d’être toujours bien au chaud car sur la banquise, on ne plaisante pas avec le froid ! Ces valeureux chiens sont très musclés et les charges lourdes ne leur font pas peur. Mais surtout, plus que tout, ils aiment courir. Pour les balades, on les attache au traîneau avec une ligne, c'est-à-dire une longue corde très solide pourvue de harnais qu’on leur enfile comme un pull. Sur la banquise, ils sont ensuite placés par colonnes de deux, ou en éventail, selon le paysage qu’on traverse. Avec 8 chiens, on peut aller aussi vite que sur un… La suite dans votre abonnement (cliquez ici). Abonnés, connectez-vous dans le menu.
L'histoire est un peu compliquée pour mon petit fils qui a tout juste 3 ans
En m'abonnant, je pensais à des histoires plus simples….très belles histoires , bien écrites mais plus pour des enfants de 5 ans!
Mon petit fils a 3 ans…..l'histoire est peut-être plus pour les 5 ans….?
Il n’est pas forcément indispensable que l’enfant comprenne tout: il aura un meilleur niveau avec une histoire complexe pour lui qu’avec une histoire avec son seul vocabulaire. La progression sera bien plus forte. C’est d’ailleurs l’erreur de l’école: descendre le niveau pour que l’enfant « comprenne ». Or, il comprend mieux les histoires élevées même si le vocabulaire lui manque.
Encore une belle histoire
Toutes les histoires sont magnifiques, un grand merci à vous de nous faire partager votre talent
Merci Josepha, nous sommes heureux de donner à l’enfance.
Encore une histoire qui a plu à mes 4 enfants de 10 à 3,5 ans! Mon grand de 10 ans ne raterait pour rien au monde ces histoires, moi qui pensais ne les lire qu’aux deux plus jeunes…
Encore un magnifique voyage que vous nous avez offert ! Mon fils m’a demandé s’il pouvait se rendre à l’école en traîneau, tiré par notre pauvre vieux chien…
Mes filles étaient très étonnées de ne pas connaître certaines couleurs tel que cyan, ardoise, grenat et ambrée. Nous les avons cherchés par la suite.
Nous avons cherché et découvert en famille qu’un cycle de lune comprend 29,5 nuits. On se cultive tout les soirs un peu plus grasse à vous…
Mon fils: « Cette histoire était accidentelle. » (allusion à la chute en luge)