Départ du bagne pour la Guyane

Vidocq raconté aux enfants

3  comments

Vidocq raconté aux enfants
Vidocq

Il y a deux siècles de cela, un prisonnier menait grand tapage dans les geôles de la préfecture de police de Paris, lors de son interrogatoire.

— Menez-moi au préfet de police, je veux lui causer ! criait-il avec l’accent du petit peuple des faubourgs.

Deux gardes le maintenaient solidement.

— Tu m’en diras tant. Et moi, je suis la reine d’Angleterre, répondait un inspecteur, narquois.
— Nom de nom, lâchez-moi ! Lâchez-moi, vous dis-je ! Je suis François Vidocq, le grand Vidocq !
— On sait qui t’es, et ferme-la, maintenant !
— Pauvres fous ! Conduisez-moi au préfet, je peux lui révéler qui et où sont les fourlineurs de toute la ville de Lyon, vous entendez ?

Il proposait ainsi de dénoncer tous les voleurs de la ville.

— Toi, un voleur, un bandit de grand chemin, tu irais parler au préfet pour lui dire le nom des voleurs ? disaient les policiers. Tu ne manques pas d’air !… La suite dans votre abonnement (cliquez ici). Abonnés, connectez-vous dans le menu.

Vous aimerez aussi

La chanson de Roland : Partie 2

La chanson de Roland : Partie 2

L’invention de la mongolfière

L’invention de la mongolfière

La chanson de Roland : Partie 1

La chanson de Roland : Partie 1

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked

  1. Vidocq du XIXème siècle me fait beaucoup penser à Frank Abagnale Jr. du XXème siècle…

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Frank_Abagnale,_Jr.

    1. Oui mais alors là, on est très très loin de la vie de Vidocq, et ses dizaines d’évasions, ses déguisements, sa traversée des forêts françaises dans des bandes, ses opérations contre des fermes, des bourgs, ses luttes contre ses rivaux, sa carrière dans la police, ses aventures à travers 3 régimes, sa luette contre les trafiquants chics de Paris, il faut lire ses Mémoires qui ont elles-mêmes été l’objet de toute une affaire. Aucun film n’a évoqué le centième de tout cela, hélas ! Il faudrait faire une vingtaine de films.

      1. Non pas équivalente, juste y faire penser…
        Pas de film pour celle de Vidocq, il en faudrait une vingtaine me dites-vous, mais ses Mémoires à lire… Cela ne me fait pas peur, bien au contraire j’aime mieux, alors d’accord c’est noté !

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}